Critique-minute: Une découverte magique
Une voix rauque envoûtante, un début d’album en forme d’incantation…et quand le chant commence, une petite déception initiale. Car Anna Aaron déclame en réalité plus qu’elle ne chante sur son premier titre, « Elijah’s song ».
Puis arrivent les monstres marins (« Sea monsters ») et sa voix s’élève enfin, forte et chaude. Si certaines des chansons d’Anna sont clairement orientées rock (« King of the Dogs », « Queen of Sound »), d’autres nous confrontent plus directement à la richesse de sa voix : « And it's not the horses or the armies that kill me but it's one lie from your lips.» (« The Drainout »). Enfin, l’album contient également des ovnis comme « The Passion », chœur de voix épuré, …la seconde partie de la chanson « Kings of Dogs » ou « Since I met you my peace is gone », plus blues, avec une sorte d'accent dylanesque quand elle le chante.