Ta race sa mère de foutre bordel de dieu de pompe à chiotte. Désolé, ce sont les premiers mots primitifs qui me viennent après avoir (ré)écouté cet album. C'est pas tous les jours que je tombe sur des groupes inconnus et qui cassent la baraque dans MON domaine de prédilection; du heavy psyché aux forts relents de hard/stoner saupoudré d'une sauce métallique. Merde quoi, le mainstream n'a qu'à bien se tenir.
Admiral Sir Cloudesley Shovell, en v'la un nom que j'aime. Aussi barré que leur musique. The Battle of Hastings, vous connaissez ? Le groupe vient de ce bled où des types se sont foutus sur la gueule pour un lopin de terre en l'An de disgrâce 1066. C'est dire si cette ville d'Angleterre est historiquement l'une des plus importantes de ce pays.
Alors, je me dis que ça a dû laisser des traces psychologiques cette histoire dans les descendances. Les Anciens ont perdu des neurones en route et ont accouché (sens propre comme figuré) de mectons qui ont fait de la zik par la suite dans un Royaume désormais Uni. Ça a mis un sacré bout de temps mais ils y sont parvenus. Un gros foutoir cette Angleterre. Berceau de tellement de courants musicaux, tellement de contestations, de guerres, d'affrontements, tellement de groupes de légende également. Et des avortons. Mais des avortons de compét' m'sieurs-dames. De la crème anglaise 'siouplé ! Y a bien eu des ramassis de chiotte mais ceux-là on les compte pas dans les stats. Poubelle direct. On garde l'élite, le survival, le fittest. Celui qui s'adapte le mieux survivra. Pas de quartier, comme à la fameuse bataille de Hastings. Tout commence là. La Guerre de Cent Ans et celle des Deux-Roses, c'est juste la continuité du gros bordel commencé 300 ans auparavant. La vraie, la genuine battle c'est Hastings.


Admiral Sir Cloudesley Shovell ; héraut (héros aussi peut-être dans le futur) malgré lui d'un heavy rock fulgurant, lâche les chevaux sur les plaines verdoyantes dans l'extrême sud de l'Angleterre. Portant armures et casques, épées et boucliers, il s'en va défier le grand ordre établi pour lui flanquer une rouste mémorable.
En une heure, ASCS aura balayé l'adversaire, aspiré et happé l'air autour de lui, ravagé la lande du Sussex avec les échos distordus des guitares et le timbre de sieur Redfern. Le grand nettoyage a été fait en profondeur.


Plus rien à signaler ?
Non.
Eh bien, tirez les rideaux en sortant.

lehibououzbek
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 26 janv. 2016

Critique lue 80 fois

lehibououzbek

Écrit par

Critique lue 80 fois

Du même critique

The Division Bell
lehibououzbek
9

The last bell is ringing

The Division Bell est tout simplement le dernier et ultime album studio de Pink Floyd. On est en 1994 et outre le fait qu'il soit le dernier de la superbe discographie du groupe, il est celui par...

le 11 janv. 2013

34 j'aime

10

In the Aeroplane Over the Sea
lehibououzbek
2

Cet album est juste une daube, rien de plus.

Je fus un mouton moi aussi. Ayant remarqué ça et là les critiques dithyrambiques, je me suis dit qu'avec de tels éloges je ne pouvais tomber que sur quelque chose de génial. Certes, Rat Diot Ed et...

le 12 févr. 2013

30 j'aime

68

Painkiller
lehibououzbek
10

La technique au service de la composition

Je suis choqué. Oui je suis définitivement choqué, abasourdi, en position PLS dans un coin, suçant mon pouce comme quelqu'un qui viendrait de subir un énorme trauma, et qui ne pourrait plus bouger...

le 14 févr. 2013

24 j'aime

1