Critique publiée sur https://www.benzinemag.net/2019/03/31/christine-echoes-from-dawn-dans-la-radio-darnie-cunningham/
A l’instar d’autres projets synthwave chéris que sont Carpenter Brut et Hollywood Burns, Christine puise une partie de ses références et de son inspiration dans les musiques de films d’horreur ou SF des années 80… un choix d’autant plus assumé quand s’appelle Christine, un nom qui renvoie évidemment au roman culte de Stephen King et à son adaptation au cinéma par John Carpenter.
Après Atom From Heart, le duo Rouennais, désormais projet solo de Nicolas Lerille, revient en compagnie de quelques invités – Zadig, Neus, Le Spectre, Plaisirs, Outlow – avec les mêmes ambitions que par le passé, à savoir, imaginer une musique évocatrice et référencée, avec toujours en fond des images de cinéma et les émotions fortes qui vont avec.
Avec Echoes from Dawn, Christine propose une nouvelle palette de sons et d’ambiances propices au frisson avec des titres deep, dark, très denses, très nerveux, réalisés avec quelques synthés vintage couplés à du matériel moderne, ce qui donne cet alliage sonore si détonant entre sonorités anciennes et actuelles. Et nul doute alors que des titres tels que Fallen Hopes, Lust Generation Electric Sheep Howling Terror devraient ravir autant les geeks passionnés de jeux vidéos, reclus dans leur chambre, que les fêtards noctambules, amateurs de dancefloors très branchés.
Le passage délicat du second album est donc réussi pour Christine, ce Echoes from Dawn apportant la confirmation du talent et du savoir-faire de ce garçon pour les productions electro-pop très efficaces comme en trouvera à foison dans ces 10 titres.
Un album encore un cran au dessus du précédent qui nous fait dire que l’on devrait retrouver dans les semaines ou les mois à venir des morceaux de Christine dans des génériques, des spots de pub, des BO de films ou de séries télé.