ntouré d’une bande de musiciens aussi aguerris qu’appréciés (Thomas Belhom, Moke, Bobby Jocky…), Orso Jesenska a enregistré 13 nouvelles chansons, longuement muries, sous la houlette de Marianne Dissard qui propose là une production brillante et lumineuse, mettant en relief chaque instrument dans des arrangements, il faut bien l’avouer, assez somptueux, articulés autour de la guitare et de la voix fragile et douce du chanteur.
Baigné de références musicales, poétiques et littéraires qui ne pèsent jamais sur l’écriture d’Orso Jesenska, Effacer la mer dévoile des titres d’une grande beauté, qui rappellent par leur sensibilité et leur infinie délicatesse, celles du dernier album de Philipe Crab, Necora Puber, paru en 2014.
Mais le mieux c’est encore de fermer les yeux et d’apprécier simplement ce joli travail d’artisanat musical, ce disque de copains, chaleureux et fraternel qui se termine avec une touchante reprise d'un morceau de Paco Ibañez. Critique complète sur Hop Blog