Roh les boeufs

Je ne mettrai pas cet album dans mon top album. Je lui ai mis 10 pourtant. Pourquoi ? Parce que j'ai peur. J'ai peur des gens de Watchmarker. S'ils savent que je n'ai pas mis 10 à leur album et qu'ils s'en rendent compte, ça va mal finir...

Alors, comment définir la musique de Watchmaker. Prenez un gars qui a un marteau-piqueur (pour la batterie) d'autres qui ont des tronçonneuses de différents calibres (guitares et basses). Faites leur sniffer un mélange de cocaïne et de Redbull lyophilisés. Une fois qu'ils sont montés, poussez les dans une salle pleine de meubles et de trucs à péter. Dites leur qu'il faut tout réduire en miettes en hurlant le plus fort possible mais tout en suivant le rythme du marteau-piqueur.

Enregistrez. Et voilà !

Plus sérieusement, les Bostoniens de Watchmaker ont fait un travail très poussé sur la violence dans cet album. Le son rend très bien honneur à cet effort. Si vous cherchez de la frénésie en boîte, procurez vous "Erased from the memory of a man".