Critique de Ernest et Célestine par Denis Da Silva
"La dixième étoile ils ne l'on pas gagné, car ça fait un petit peu peur". Louis-Anis, 6 ans et demi
le 7 janv. 2022
Je vois qu'il n'y a pas de critique pour cet album, hors c'est l'album que j'ai de loin de plus écouté de ces 20 dernières années, rien que ça!
En musique je ne suis pas du genre très fidèle, plutôt un gros boulimique de découvertes, mais cet album je peux l'écouter encore et encore et encore, et même plusieurs fois dans la journée.
A l'époque les critiques parlaient de "slow rock"...pourquoi pas. Niveau influences on pense forcément à Sonic Youth pour le côté pop dissonant, mais sans le côté bruitiste. Trois guitares, très clean (son typé Fender) avec des reverbs parfaites et un chant qui peut parfois être chuchoté ou parlé. Un album qu'il faut écouter plusieurs fois avant de l'apprivoiser, il faut dire que les structures des morceaux sont assez riches.
Pour autant douceur et mélancolie sont certainement les deux adjectifs qui le caractérise le mieux Every Time a Bell Rings an Angel Gets His Wings. Cet album c'est un cocon de déprime, dans laquelle on peut se lover à tout moment.
Der manière surprenante j'ai vue le groupe 2 ou 3 fois en Live...et ils étaient encore meilleur sur scène, à peine croyable!
Tous les morceaux sont aussi bons les uns que les autres et s'enchainent à la perfection, même si "The Bastards Have Landed" est mon titre fétiche (associé à un vieux souvenir...). C'est franchement le meilleur album d'un groupe qui n'a pas rencontré le succès qu'il méritait...mais c'est peut-être mieux comme ça finalement!
Créée
le 3 janv. 2022
Critique lue 6 fois
1 j'aime
Du même critique
"La dixième étoile ils ne l'on pas gagné, car ça fait un petit peu peur". Louis-Anis, 6 ans et demi
le 7 janv. 2022