Dès le départ, la voix d’Awa Ly vous prend. Une voix qui se fait de velours seulement pour voiler un chant puissant et terriblement séducteur.
Ce troisième album, l’artiste l’a écrit et composé entièrement. Elle y mélange soul, jazz, folk et musiques du monde. Cette française qui vit aujourd’hui en Italie sait surtout faire voyager. « Five And Feather » offre une orchestration luxuriante avec le monde pour fosse d’orchestre : la kora de Ballaké Sissoko, la senza de Paco Sery, la contrebasse de Greg Cohen, le chant de Faada Freddy sur Here, la steel-guitar ou le erhu (violon chinois) de Guo Gan.
La chanteuse y met toute sa sensualité et il est difficile de résister à son appel « Let me love you ».
Album séducteur, séduisant et riche, « Five And Feather » a tout de même du mal à m’accrocher tout le long. Je n’ai pu m’empêcher de penser à Ayo parfois, à Norah Jones sur des titres comme Sunflowers ou You Will Be Mine.
Awa Ly reste une très belle découverte grâce à la radio Fip.