C'est en tout cas l'impression qu'il donne.
Très triste manière de fermer les rideaux pour le groupe, toujours sans Liv Kristine, sans inspiration, et avec en plus une production à revoir cette fois-ci. C'était peut-être le coup de grâce ?
L'apparente volonté d'imbriquer les différentes pochettes et visuels utilisés au cours de leur carrière dans la pochette de cet ultime album est palpable (j'arrive à capter les références), mais offrir 50 minutes aussi variées que ce que la carrière du groupe a été, du moins jusqu'à Assembly, aurait été une très bonne idée également. On a l'impression que la pochette, assez jolie au demeurant, a plus été travaillée que la musique elle-même. Cela aurait d'ailleurs permis de comparer Nell Sigland et Liv Kristine dans le registre plus électronique et urbain que le groupe a adopté au début des années 2000, car on savait déjà que dans le registre gothic metal, Nell ne fait pas le poids une seconde.
Tant mieux qu'ils se soient arrêtés là-dessus, car ils ne semblaient guère avoir d'avenir dans cette configuration, contrairement à leur phase plus expérimentale et électronique où tous les espoirs étaient permis. Espoirs rapidement douchés, et probablement enterrés pour toujours, oui.