Hormis Le lâcher de salopes d'une beauferie sans nom (seuls les mal renseignés et les langues de vipères diront que c'est à l'image de l'humoriste) et la chanson ultra cringe pour conclure, un spectacle bien appréciable, où Bigard était encore à l'époque où il ne ressentait pas le besoin de sortir les sempiternels « cul », « bite » et « couille » toutes les 5 secondes pour se sentir drôle, même s'il ne serait pas ce qu'il est devenu sans eux, et puis quand c'est bien dosé, comme ici, ça fait pas d'mal, HEIN LES GARS ?!
Entrée de F1 avec la présentation du staff et du matériel est vraiment sympathique, tandis que l'enchaînement Le spectacle vivant (où des parallèles entre la littérature, le cinéma et le spectacle vivant sont dressés) / Le parano (sketch sous-coté) / Le français et le mec bourré (qui aurait peut-être mérité d'être étoffé davantage) / Les trucs qui gonflent / Hommage à Robert Lamoureux (où Bigard va je pense sur un terrain assez inattendu) est remarquable. Le trauma de la naissance n'est pas forcément en reste, malgré les passages où il veut se faire huer du public féminin, il me semble simplement moins intéressant que ceux précités.