« Fuck the system » n’est pas un disque à réserver aux amateurs de musique complexe et mélodique ni au fans de punk-pop rigolo à la Blink-182, Offspring ou Sum-41.
Il fera fuir tous les amateurs de jazz et de musique classique par sa brutalité primitive plus que par le look rebutant piercings/dreadlocks rouges du chanteur.
Pour ma part je pense que « Fuck the system » est un chef d’œuvre dans son genre et réalise une hybridation parfaite entre l’agressivité du punk et la puissance du metal.
Les Ecossais peuvent donc être pour moi dans leur registre comparés à Slayer pour la férocité, l’intensité et le refus de compromis.
Certes la musique est simple, peu mélodique, linéaire et tous les morceaux se ressemblent à peu prêt mais en se détachant de la pure technique on trouvera une œuvre d’un engagement inouï.
Malgré l’évolution technologique actuelle, l’homme n’est pas encore une machine parfaite et dans certaines occasions, l’intellect doit passer en second plan, les passions pendre le dessus et c ‘est ce que je ressens à l’écoute de « Fuck the system », une immense œuvre passionnelle écrite avec les tripes de prolétaires écossais simplement révoltés par ce qu’ils voient et vivent au quotidien.
« Fuck the system » peut être considéré comme l’exutoire idéal à écouter lorsque votre copine ou votre boss vous prend la tête, lorsque vous vous sentez à l’étroit ou sans contrôle dans votre vie, quand assister impuissant au déroulement des événements vous rend fou ou quand simplement vous désirez faire le plein d’énergie pure.
Il pourrait également être l’album idéal des populations luttant actuellement contre leurs oppresseurs.
Critiquecompleteici