Tout en douceur...
Après un Labyrinth pour le moins épique, Juno Reactor revient avec cette galette à un son beaucoup plus calme, mais pas toujours aussi riche qu'on pourrait l'attendre. L'album démarre plutôt mal avec...
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le 24 janv. 2016
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Après un Labyrinth pour le moins épique, Juno Reactor revient avec cette galette à un son beaucoup plus calme, mais pas toujours aussi riche qu'on pourrait l'attendre.
L'album démarre plutôt mal avec Inca Steppa et son loop assez désagréable qui est plus vecteur d'ennui que de transe. Surtout qu'il n'y a pas grand chose de brodé autour...
Tokyo Dub propose une ambiance qui ressemble un poil à Mutant Message, de l'album précédent, mais en beaucoup moins riche. Heureusement, le tout est soutenu par un chant au groove assez hypnotique.
Las Vegas Future Pas est la première bonne surprise du CD. On reste dans une certaine épure, mais la rythmique plus complexe et l'instrumentation originale (piano et, surtout, cuivres en roue libre) font enfin ressortir le meilleur de Juno Reactor. L'ambiance dégagée est nocturne et presque menaçante, un véritable régal !
Nouvelle petite perle avec Mind of the free. On reste dans du minimaliste mais beaucoup plus organique, avec des percussions, du piano, de la guitare et des bruitages métalliques un peu angoissants. Tous ces (véritables) instruments nous délivrent une calme mais profonde mélancolie qui m'a fait penser à certaines pistes de Akira Yamaoka pour Silent Hill, ce qui n'est pas un mince compliment...
Avec Immaculate Crucifixion, on revient à une composition construite autour d'un loop très vite gonflant. Un crescendo en milieu de piste le transforme soudain en un véritable bon gros riff de guitare qui termine le morceau sur une meilleure impression.
City of the Sinful est un morceau assez cool dans lequel on rentre très rapidement. Pas d'une richesse folle mais il fait son petit effet. Pas grand chose d'autre à en dire...
Vient alors Tanta Pena, LE gros morceau de l'album, une piste de trance violente et mystique comme Juno Reactor savait si bien les faire sur ses albums précédents. Le mélange éléctro / instruments réels est assez démentielle. Quel plaisir d'entendre, même brièvement, ce duduk (une flûte arménienne, l'un de mes instruments préférés au passage... si, si, vous l'avez forcément déjà entendu) et ces flûtes persanes complètement folles qui invitent ni plus ni moins qu'à l'orgie musicale.
Perfect Crime représente le premier essai de Ben Watkins, le leader du groupe, au chant. Et je dois dire que c'est vraiment surprenant. Sa voix grave et envoûtante nous emmène dans des territoires encore jamais explorés par Juno Reactor, quelque part entre Dead Can Dance et Rob Dougan. Plus très électro mais très très bon. Aussi mélancolique qu'épique.
Pretty Girl, le dernier titre abandonne totalement l'électro pour une chanson de style gospel. Déstabilisant, dans le bon sens du terme et assez sympathique.
C'est certain, Juno Reactor continue à expérimenter, mais peut-être avec moins d'entrain qu'auparavant. Son tournant hésitant vers une certaine forme de minimalisme ne m'enchante pas des masses, je dois bien l'avouer. De fait, bien que cet album soit globalement agréable, seules 4 pistes sur 9 m'ont vraiment accaparé. Gods and Monsters ne restera sans doute pas dans les annales, même s'il reste tout à fait écoutable et offre quelques jolis moments...
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Créée
le 24 janv. 2016
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