Cruellement méconnu

Il me semble bon de faire une critique que quand tout ce qui doit être dit n'est pas dit. Je m'en fous de faire une critique sur Pulp Fiction ou Wish You Were Here, car ce sont des oeuvres connues, commentées et surcommentées, notées et surnotées.

Ce n'est pas le cas de Here Comes Everybody. Cet album a pâti je pense du succès contemporain de The Cure ou U2, mais c'est franchement immérité. C'est pourtant à mon avis le pic de leur carrière.

The Wake a principalement surfé sur 3 genres : Post-punk au début des années 80 (Testament, On our Honeymoon), New Wave et Dream Pop au milieu et à la fin (Here Comes Everbody) et Shoegazing sur le début des années 90 (The Tydal Wave of Hype, Make It Loud). A chaque fois aucun succès ou underground.

Je ne vais pas parler de tous les morceaux mais de ceux qui me semblent le plus importants.

D'abord Pale Spectre, morceau pop envoûtant et léger, sublimé par la voix de Carolyn Allen (je sais pas si c'est elle mais en tout cas elle a une super voix). C'est sûrement le morceau le plus connu du groupe, celui qu'on peut éventuellement voir passe à la radio si on a de la chance.

Ensuite O Pamela, très atmosphérique mais catchy néanmoins. De la Dream pop très bien réussi, bien que plus triste. C'est un de leur morceau les mieux écrits.

Mais le morceau à mon sens phare de l'album (et du groupe) reste le froid et rêveur Melancholy man. C'est un son qui trotte régulièrement dans ma tête, principalement grâce au riff de guitare répété inlassablement. Dans le classement des meilleurs sons de tous les années 80 pour moi et je suis très sérieux.

Il faut écouter l'album en entier pour se faire un avis, et cette critique a pour but d'enjoindre tous ceux qui ont le temps de le faire, de le faire.