Décembre 2017. Le gris plombé et le froid humide du temps me plongent dans une léthargie dont même les fêtes avec tous leurs excès ne sauraient m’extirper. De mon salon, je tente vainement de capter le peu de soleil s’hasardant à déchirer les nuages… Et c’est là que le hasard fait bien les choses. Balayant les nouveautés à chroniquer fournies par notre rédac chef, je suis intrigué par cette pochette chamarrée et allégorique de ce WEEDPECKER troisième du nom. Bien m’en a pris car j’avais trouvé sans le vouloir, l’antidote à la grisaille et à ma torpeur.
Dès les premiers instants de « Molecule », une féérie onirique de notes virevoltantes, d’harmonies vocales gorgées de mystère et de douceur me replonge dans le psychédélisme créatif naissant, période 1967-1969. Nos quatre Polonais, en fins bâtisseurs, érigent en cinq jams de lumineuses et colorées cathédrales mélodiques aussi belles que complexes. Si les mélodies solaires sont une ode à l’astre divin, les envolées passionnées des bretteurs servent à d’épiques décollages sur tapis persan.
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