On craignait ce second album de notre "chavette people" préférée, entre épuisement de l'inspiration et fatigue du "concept". On n'avait pas tort, mais la déception principale de "It's not me, it's you" vient de là où on ne l'attendait pas : d'une production d'un mauvais goût insigne, superposant les couches de synthé jusqu'à l'écœurement physique de l'auditeur, retrouvant même la vacuité du son des 80's à force de surligner de beats synthétiques cette pop trop sucrée. Oui, malgré quatre ou cinq bonnes mélodies tenaces (on est loin du sans faute de l'album précédent !), malgré les textes souvent pertinents, voire brillants, ce disque est une déception cruelle, la réalité crue des banlieues londoniennes étant désormais soigneusement dissimulée derrière des effets "bling blings" qui n'honorent pas Lily Allen ! [Critique écrite en 2008]