Two worlds become one
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Fort d’une vingtaine d'albums parus depuis sa création en 1970, Magnum fait partie de ces groupes qui, malgré un manque de reconnaissance, n’ont jamais posé les armes et continuent encore aujourd'hui d'arpenter les salles de concert à travers l'Europe.
Après avoir joué en tant que houseband dans un club de Birmingham (le Rum Runner) aux débuts des 70’s, les anglais en profitent pour écrire leurs premiers morceaux et sortent leur premier album Kingdom of madness, en 1978 via le label Jet records. Au sein du line-up apparaissent déjà les leader emblématiques Bob Katley au chant et le guitariste et compositeur principal Tony Clarkin qui font toujours partie du combo à l'heure actuelle.
La face A débute sur un titre ambitieux qui, du haut de ses 8 minutes, peine à convaincre totalement faute à manque de passage mémorable. On y trouve cependant les ingrédients qui feront la force de cet album : la palette de chant de Bob qui habite des compositions aérées et entraînantes, qui n'hésitent pas à surprendre l'auditeur à maintes reprises (l'accélération à la fin de "All that is real" ou encore les rythmiques presque disco du morceau final). Mais aussi le travail conséquent réalisé sur les compositions qui fourmillent de petits détails et arrangements qui viennent étoffer la durée de vie de l'album. Très diversifié, l'album nous fait voyager à travers le Prog synth, le Hard rock (type AOR) en allant jusqu'à pénétrer parfois aux frontières hostiles du Heavy metal !
C'est sur le morceau titre que le groupe se fait le plus convaincant. Ici les anglais surfent habilement entre passages acoustiques, refrain entêtant et rythmique Heavy bien burné. D'ailleurs, l'enchainement du fédérateur "The bringer" et de la déferlante "Invasion" rassasiera les fans de Heavy. Toutefois Magnum ne se limite pas à ça et, à l’image de son premier titre, nous fait part d’un arsenal très varié pour un premier album. Chaque titre possède en effet une identité propre : avec cependant plus ou moins de réussite. Certains titres se révèlent au final assez anodins (le bancal "Baby rock me", ou encore "Universe" au refrain mielleux) quand d'autres flirtent avec l'excellence.
Premier essai réussi donc pour les anglais, qui auraient tout intérêt de se détacher de leurs influences (Queen principalement) et d'affirmer leur style, afin d'exploiter pleinement leur potentiel.
Créée
le 4 févr. 2020
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