Ils avaient fait les valises dans la nuit.
Vincent Delerm fait étrangement parti de mon adolescence, étrangement car j'aurai dû écouter Britney Spears et ses consœurs, mais je leur ai préféré Delerm, Biolay, Darc... Et leurs amours déconstruits.
J'ai connu Delerm avant de jeter un oeil sur la Nouvelle Vague, j'ai goûté à ce cinéma grâce aux monologue de Trintignant dans "Deauville sans Trintignant" sur son premier album, tiré de "Un homme et une femme".
Puis j'ai commencé à regarder Godard, Truffaut, Rohmer et cie, et j'y ai retrouvé ce que j'aimais chez Delerm. Cette simplicité des sentiments. Cette beauté du quotidien célébré par la poésie et le son juste d'une voix qui fait vivre les mots.
"Mais alors, ce dernier album de Delerm ?" me direz-vous. Et bien, ce n'est pas le meilleur, mais il fait du bien. Il est juste mais pas assez façonné à mon avis. En même temps, je reste une puriste et les émois que me provoque le premier album malgré sa voix qui fait des vagues sont incomparables. Je pries cependant pour retrouver mes émotions d'autrefois.
Préférence pour : "Ils avaient fait les valises dans la nuit", "Ces deux-là" et "Hacienda".