Lucifer I par Cardinal Sin

En 2015, le Doom occulte psyché à tendance rétro 70's avec chanteuse est un monde déjà saturé, on peut penser à Devil's Blood qui a ouvert la voie, suivi de projet comme Avatarium sans compter la scène plus underground qui regorge de groupe du style. Lucifer avait quelques arguments de choc pour se mettre en avant: une signature sur le label culte Rise Above, la présence du guitariste Garry Jennings (ex-Cathedral) et celle d'Andy Prestidge (ex-Angel Witch) à la batterie. Soyons franc, le résultat est décevant. La voix de sa chanteuse Johanna Sadonis, ex-The Oath qui officiait déjà dans un registre proche et qui a fondé ce projet, n'est franchement pas le point fort du groupe, elle me rappelle vocalement un peu celle d'Anneke Van Giersbergen (ex-The Gathering) en clairement moins puissant et maîtrisé, en particulier sur le plan des émotions véhiculées. Musicalement, c'est propre et ça se laisse écouter, ça sent bons les gros riffs à la Black Sabbath, mais le tout ne décolle jamais, les compositions étant trop sage et académique pour marquer durablement les esprits. Il manque définitivement de l'ampleur à ce premier opus pour vraiment le conseiller. À suivre.

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