L'époque où Renaud était encore un rebelle cinglant et acerbe. Renaud y critique avec son stylo trempé dans le vitriol le genre humain et ses défauts dans des chansons drôles (le HLM, Marche à l'ombre, l'auto-stoppeuse) ou plus vindicative (Où c'est qu'j'ai mis mon flingue, Baston). Des chansons plus "triste" (Mimi, la Teigne) sans qu'on ait encore la patte du Renaud à venir. Hors les chansons "pur délire" (It is not because you, Pourquoi d'abord, Gérard Lambert), il y a toute la noirceur cynique de Renaud dans ces textes, son humour au vitriol mis en valeur par des textes ciselés. Si les musiques sont plus basiques que ce qui viendra ensuite, sa rage est là et c'est un bonheur de le suivre.