Quand j'écoute un Neon Future de Steve Aoki, c'est pour écouter de l'électro de fête foraine.
Je l'assume.
Mais alors là, c'est quoi cet album? Ou alors fallait changer de titre.
L'intro sentait pourtant bon l'auto tamponneuse. Mais les 13 titres suivants sont tout juste bon à faire des exercices de zumba. Il enchaine les featuring plus horribles les uns des autres.
Puis on est de retour à la foire du trône avec le très bon "Hoovela", très bon si on considère qu'on s'est tapé 13 daubes de puceau juste avant, et qu'on garde en tête qu'on veut du strobo, de la fumée, et de l'odeur de barbe à papa.
Le featuring suivant nous fait sortir de l'univers de forain, mais il est plutôt réussi, pop et festif avec ses coeurs et sa petite voix qui chante quelque chose qu'on ne comprend pas.
Enfin on quitte l'album sur un morceau de dubstep sortie de nulle part, comme si la piste trainait dans le coin et qu'ils se sont dit "c'est quoi ça? on le met? vas y."
En gros, c'est du grand n'importe quoi. C'est pas du Neon Future, c'est du feat de bas étage pour faire danser les jeunes en discothèque avant, enfin, d'assumer et de revenir à ce qui avait fait des 2 premiers opus, des albums electro de qualité.