Sophia !
Putain, je t'aime Billy Wilder, tes films ne me font pas hurler de rire, mais me mettent constamment la patate ! C'est bien simple, j'ai (encore une fois, 4ème film que je vois du réal) eu le sourire...
Par
le 27 mars 2013
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Nous pouvons affirmer sans trop sourcilier que SKY ARTCHITECT est encore un jeune groupe dans l’univers musical progressif puisque ses origines remontent seulement au début de la décennie en cours. Pour autant, le groupe batave bénéficie déjà d’une renommée plus que confirmée. Un rapide coup d’œil sur notre ami Google nous le certifiera rapidement puisque la bande avait suscité un certain engouement qui lui valut pléthores de critiques positives à la sortie de leur premier opus. Je me souviens d’ailleurs très bien de la jolie claque que m’avait infligé ce dernier, le bien nommé Excatations Of The Mind, en 2010. Depuis je vous concède ne pas avoir (encore) rattrapé mon retard sur les 2 productions qui ont suivi et m’être directement intéressé à leur nouvelle production, ce qui porte donc à 4 le nombre total de leurs albums à leur actif en l’espace de 7 ans. Des musiciens productifs donc, talentueux au demeurant puisque tous s’accordent sur la qualité irréprochable de leur actuelle discographie. Les membres du groupe s’imposent sans conteste de plus en plus comme des acteurs principaux de la nouvelle génération heavy prog aux côtés des non moins importants Haken, The Mars Volta, Arabs In Aspic ou encore Beardfish.
Dès les premières notes, pas de mauvaises surprises, on retrouve le prog des hollandais si énergique, d’une grande sophistication dans leur approche musicale, composé de guitares frénétiques et virevoltantes, parcouru tout du long par un savoureux mélange des genres. Ce nouveau projet s’articule autour de 2 longs titres : Endless Roads (Part I) & (Part II) pour ouvrir l’album ; Into Singularity (Part I) & (Part II) pour le clôturer.
Des plages de 11 minutes chacune qui développent des standards traditionnels parfaitement exécutés, lorgnant, pour la première, vers une ambiance sombre et mélancolique (les superbes trompettes dans la seconde moitié de Endless Roads sont à tomber !) puis installant des nappes de synthés plus rythmés à la sauce 70’s pour terminer. Quant à Into SIngularity, les cuivres sont toujours bien présents mais dans une atmosphère bien plus néo.
Aux côtés de ces pièces maitresses, on profitera, dans l’ordre : de Wasteland, une lourde introduction tortueuse pas évidente à apprécier pour les oreilles sensibles comme les miennes ; puis de beaux claviers pour un joli morceau plus aérien (l’homonyme Nomad) et son entêtant refrain (« paaaahpapapapapapapapaaaaaaah ») qui reste en tête et viendrait presque parfaitement remplacer les autres parties chantées. Ces dernières, pourtant peu nombreuses, sont d'ailleurs franchement bien fades. Ensuite vient Dune, un morceau un peu quelquonque avec une ligne de basse très en avant mais un chant qui fait toujours plutôt défaut.
Sandwalker est un titre assez similaire au précédent, à cela de près qu’il « sonne » beaucoup mieux et propose des contrastes plus élevés : avec ses ruptures de rythmes parfaitement ciselés, il s’offre même le luxe de nous proposer un petit solo bien senti en cours de route. Enfin, on achève les formats conventionnels de type chanson sur le très racé Race To The Sun, une incursion jazzy et psyché bien maitrisée.
Un album très bien construit qui reste malgré tout accessible. Celui-ci recèle de jolies trouvailles musicales mais m'a personnellement plutôt laissé de marbre. Malgré des écoutes répétées, jamais les Hollandais ne seront parvenus à me faire bondir de mon siège. J’en attendais peut-être un peu trop. Je vous invite néanmoins à vous forger votre propre opinion, ça reste toujours à mon sens la plus humble façon de juger une œuvre, quelle qu'elle soit.
(Chronique parue dans le magazine ProgRésiste #91)
Créée
le 25 mai 2018
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Je n'ai jamais eu autant de mal à critiquer un film. Je ne sais pas quoi dire. Il n'y a peut-être rien à dire finalement. Tout se chamboule dans ma tête, il n'y aura certainement aucun agencement...
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le 19 mai 2011
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J'ai trouvé la série profondément humaine et très actuelle dans son traitement des relations amoureuses. L'écriture est la grande force du show, elle est beaucoup plus complexe qu'elle semble l'être...
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