Opus IV, un des ces albums qui vous oppresse et vous étouffe tellement ils dégagent cette négativité. Troisième véritable effort du combo autrichien, il dénote avec ces prédécesseurs inspirés des temps médiévaux et de la religion en terme de paroles. Ici, le monde astral est la thématique dominante des morceaux. C'est d'ailleurs au travers d'un chant déraisonnablement hurlé que l'on s'efforce de suivre les paroles, on peut ainsi constater que Michael Gregor bâcle (volontairement ?) son rôle en omettant certains mots tellement il s'esquinte la voix. Divisé en deux parties distinctes, l'album propose quatre premiers titres en adéquation avec ce qu'on attend musicalement parlant (rythmiques qui mitraillent, cymbales gaiement fouettées et guitares qui agressent le tympan) et quatre derniers morceaux en dessous du reste (production étouffée, addition d'instruments folk inutiles, compos banales...). Il faut bien évidemment retenir que la première moitié, car même si en matière de black metal elle ne transcende pas le genre, elle propose toutefois de solides riffs plongés dans une ambiance des plus sombres.