Le syndrôme Charlotte Gainsbourg.
Une fille de ... qui fait un album "téléphoné", tout en surface, mais pas grand chose dans le fond.
C'est ultra soft, conventionnel, pseudo branchouille, hype, intello, et ça fleure bon le snobisme ultime.
La musique n'est qu'une pâle litanie fadasse, sur laquelle Lou chante avec un semblant de détachement, assez irritant, à la limite du style de Carla, avec laquelle elle partage une voix plutôt aphone, même si celle-ci est différente.
Il y a un côté précieux totalement défraichi, car c'est un album de producteur, et pas d'artiste.
Et ça, messieurs dames, ça se ressent, malgré le battage médiatique outrancier.
Lou Doillon ne sera jamais une égérie ou une icône, encore moins une diva pop rock, c'est certain.