Je sais pas vraiment par où commencer en fait
En même temps j'fais pas ça tous les jours non plus
Donc j'vous demande de m'excuser par avance si ça part un petit peu dans tous les sens
Ou si j'suis trop confus
C'est juste qu'en ce moment j'ai un petit peu du mal à mettre mes idées au clair
J'ai du mal à trouver mes mots
Enfin voilà, j'vous dresse le tableau vite fait
Alors on commence très fort. Rien que là on sent que ça va être un grand moment musical. DE LA CHANSON A TEXTE MESSIEURS DAMES. Et pourtant du gros blabla : 7 lignes pour ne rien dire. “Oh wow mais c’est si original, il commence la chanson en disant qu’il sait pas où commencer c’est trop intelligent”. Bah nan c’est juste de la daube, c’est faussement original et faussement bien, comme le reste d’ailleurs. Surtout que les mots n’ont aucun sens les uns à la suite des autres. Plus précisément, il aurait pu les mettre dans n’importe quel ordre, ou en choisir d’autres, ou faire 3 lignes de plus, ou 2 de moins, ca aurait rien changé. Bref. Rien d’intéressant dans cette première strophe, et le petit pas de côté c’est juste de la poudre DE PERLIMPINPIN.
Bon allez petit point positif (mais je vous promets ce sera un des seuls). La confusion de l’interlocuteur, entre le docteur (on l’apprend plus tard) et l’auditeur. Comme si ceux qui écoutaient la chanson étaient les psys du chanteur. Comme s’il en avait besoin pour faire sa propre thérapie. Intéressant. Par contre ça prouve qu’il faudrait nous payer pour écouter cette daube, en fait.
J'suis né dans une famille plutôt aisée, j'ai toujours été privilégié
J'ai jamais manqué d'amour, ni de rien d'autre d'ailleurs
Même si ma mère, qui vient quand même d'un milieu assez populaire
Était parfois un peu sévère avec mes frères et moi
À l'école j'étais bon élève, à la maison j'étais poli
J'me souviens pas avoir fait e grosses conneries étant p'tit
Mais par contre, j'ai fait des études correctes
Et aujourd'hui je sais que mon parcours est plus ou moins tracé
Après la seconde strophe, on comprend un peu mieux la première. Parce que si la chanson avait commencé sur cette bouse, personne aurait écouté la suite. C’est lisse. Ya rien. Ya aucun jeu de sonorité, ya aucune structure un tant soit peu intéressante, la richesse du vocabulaire brille autant que la tolérance du RN. Bon passée la forme, on comprend que le décor est installé. En fait on voit déjà où ca va en venir : je suis un gars normal, j’ai eu de la chance dans la vie, je suis pas à plaindre, et pourtant je suis malheureux. Ouin ouin que c’est triste bouhouhou. Qu’est ce qu’on s’en branle ? Alors oui il évoque un truc vite fait universel, vécu par des dizaines de millions de personnes et probablement plus. Et par bonheur, ces dizaines de millions de personnes ne font pas chier les autres avec des chansons en bois.
Disons que je sais où j'arriverais si je continue sur ma lancée
J'aurais probablement une femme et de beaux enfants
Un crédit à payer, un épagneul anglais et un coupé-cabriolet
Mais pourtant, mais pourtant vous voyez, ça fait maintenant presque six mois que je dors à peine
Que j'peux n'rien bouffer pendant deux jours sans même m'en apercevoir
Et quand j'me regarde dans le miroir j'y vois un mec bizarre
Pâle, translucide, tellement livide, à faire sourire un génocide
Bon alors je parle même pas des 5 premières lignes, c’est vraiment de la merde ya même pas de débat à avoir, un gamin de 4 ans sans bras et bourré au whisky pourrait écrire un meilleur texte. Heureusement il y a les 2 derniers vers, pour le coup plutôt pas mal. Ya déjà des jeux de sens et de son plus intéressants, miroir / bizarre, translucide / livide / génocide. MAIS OMG YAURA FALLU ATTENDRE 50 VERS ET 2 MINUTES DE CHANSON IMBUVABLE. Après rassurez-vous, sur le fond c’est toujours un gros osef, on s’attendait à ce que ça arrive, préparez-vous à vous attendrir sur un mec mal dans sa peau bouhouhouhou.
Docteur j'rigole pas, faut que vous fassiez quelque chose pour moi
N'importe quoi, prenez un marteau et pétez-moi les doigts
Je sais pas, parce que là j'peux vraiment plus, j'peux vraiment plus, j'peux vraiment plus
J'peux plus sortir dans la rue, j'peux plus mettre les pieds dans des bureaux
De toute façon je suis devenu incapable de prendre le métro
Ça pue la mort, ça pue la pisse, ça me rend claustro et agressif
Et puis j'ai vraiment l'air d'un gland dans mon costard trop grand et mal taillé
Que même si je voulais faire semblant y aurait toujours marqué en gros troufion sur mon front
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s'entasser
Qui poussent, qui suent, qui sifflent entre leurs dents comme des serpents
Avec les premières lignes, la confusion docteur / auditeur est révélée, j’en ai déjà parlé donc ça va 5 minutes. Et après on a une dizaine de vers sur le métro boulot dodo. Waouw mais quel génie, il décrit si bien la routine de la vie ! C’est dingue ! Comment a-t-il pu mettre le doigt dessus ? Peut-être parce que tout le monde en parle déjà depuis 100 ans ? Nan mais quand même quelle prouesse. En plus il critique trop bien le métro c’est vrai que ça pue. C’est dommage faudrait que quelqu’un pense à inventer le vélo ça serait utile à ce gars qui met vraiment le doigt sur un problème jamais perçu auparavant… J’ai déjà dit que le vocabulaire était pauvre, de niveau 4 ans à peu près. Alors émerveillez-vous, on passe désormais à l’âge de 12 ans : gland, trouffion, pisse. C’est riche, bravo champion. Mais là on atteint le niveau maximum par contre, désolé… Et sinon ya plein de trucs qui sont totalement sans intérêt : pétez-moi les doigts (peut-être justement car il met le doigt sur rien du tout donc ça lui sert à rien), j’peux vraiment plus fois 3 (wow trop bien il le répète pour dire que c’est vraiment le cas c’est fou). Avec un bon syndrome de l’imposteur et de manque de confiance en soi : ouais on est vraiment les psys de ce gars, sauf que c’est nous les gros trouffions parce qu’on paie pour l’écouter.
Mais, vas-y du con, monte, monte, t'as raison
De toute façon t'auras beau être le premier arrivé, à la clef on va tous se taper la même journée scabreuse
Les yeux collés à l'écran de l'ordinateur
Tu te détruis les pupilles à lire en diagonal des choses auxquelles t'entraves que dalle
Nan mais tu comprends, il est hyper important ce dossier
Le client il raque 300 euros de l'heure, alors tu te débrouilles
Tu vas chercher sur Google si il faut mais tu me finis ça pronto
C'est compris? C'est compris?
Ah oui, oui, oui, c'est compris
Non, mais c'est de ma faute, je suis pas assez réactif
Ah c'est drôle, oui, collez-moi des gifles
Connard et si t'allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le cul pour voir?
Allez hop, on enrichit le vocabulaire d’un ado de 12 ans : con, connard, cul. “Nan mais tu comprends pas les insultes c’est pour exprimer son mal être et la violence de ce qu’il ressent”. Ah mais très bien mais s’il est pas capable d’exprimer son mal être autrement faut peut-être éviter d’en faire des chansons. Bref. Et puis oui le boulot la routine la perte de sens blablabla olala c’est magnifique (non). P’tain c’est chaud en plus il vit en Chine car il est forcé de faire ce travail là quoi, impossible d’en changer et de chercher quelque chose de plus épanouissant. Ca et un monde où ya pas de vélo mais que c’est triste. Dieu pitié donnez-lui des vitamines et il arrêtera de nous casser les couilles.
Bonsoir
Merci
Ta gueule.
J'en ai assez, j'en ai assez d'me taper à déjeuner des salades composées
Ou de la barbaque en carton bouilli
De manger sur un coin de table et puis de passer des après-midis minables à enculer les mouches
Et embrayer sur des after-works entre collègues
Non, mais quel cafard
À croire qu'on aime tellement s'faire enfler la journée qu'on en redemande le soir
Mais bon, mais bon, faut dire aussi qu'on y rencontre des meufs
Ou plutôt des célibattantes
C'est-à-dire des nanas qui comme nous ont des problèmes affectifs
Oui moi aussi j’en ai assez, j’en ai assez d’me taper tes problèmes à la con
Ou de tes mots en vers bouillis,
De saigner des oreilles puis de passer des après-midi minables à enculer ta chanson
Et embrayer sur d’autres strophes encore
NON MAIS QUEL CAFARD
A croire qu’on aime tellement s’empoisonner le cerveau qu’on en redemande du Fauve
Hihi voilà c’est donc de la merde puisqu’on peut transposer ces vers à n’importe quoi en changeant quelques mots. Faites l’expérience, c’est marrant. Surtout que le message on en a toujours rien à taper, gros problèmes de riches à la con.
Par contre ca risque de devenir encore plus intéressant puisqu’on va aborder le sujet DU SEXE OUI ENFIN YES. ON SENTAIT QUE CA ALLAIT ARRIVER ET C’EST ENFIN LA. Et on remarque qu’on y entre par une porte dérobée : il parle direct des “célibattantes”. Ouah c’est trop cool il utilise un mot dans l’ère du temps je me sens tellement proche de lui han. Oui car ça n’a aucun autre intérêt. A la fin il parle de problèmes affectifs, mais rassurez-vous on parle pas d’amour (impossible d’aimer autrui quand on pense autant à soi même), mais de sexe. D’ailleurs il commence par parler “des meufs”, au pluriel, donc non ce n’est pas de l’amour, puis de “célibattantes” ou de “nanas”, autant de noms d’argot plus ou moins désuets, plus ou moins au second degré pour éviter de parler de la femme. D’où surement les problèmes affectifs mais bref je suis pas payé par ce connard qui m’utilise en me faisant payer.
On se présente, on leur raconte des cracks
On leur dit qu'on est collab' alors qu'on est à la fac
Et qu'en vrai on passe notre temps à user nos culs sur des bancs trop étroits
À écouter des types chauves déblatérer, déblatérer toute la journée
Sur tout et surtout sur n'importe quoi
Et heureusement, les journées se finissent toujours de la même façon
On rentre et on se fait beau pour la soirée
On met nos polos cols relevés, puis on se retrouve au QG pour picoler des demis à cinq euros
D'ailleurs, quand on a un peu de plomb dans l'aile
On a souvent envie de jouer aux rebelles et crier au tôlier
Dit-donc tu t'prends pour qui enfoiré, tu trouves pas que ta bière elle est un peu chère?
On le ferait si on avait un peu de cran dans nos artères
Mais on préfère se taire et continuer à gaspiller notre thune
À user notre salive pour pas grand chose, et à fumer comme des sapeur
Histoire de s'amocher à fond avant d'être vieux
D'agrandir les valoches qu'on a déjà sous les yeux
Bon mais évidemment comme notre dépressif est un incel, on peut pas parler de sexe directement (même s’il en transpire d’envie), on refait un détour. Car asseyez-vous bien, mesdames et messieurs. Vous allez avoir une révélation. Le retour du Messie. Bref je m’emporte. Le travail n’est pas le seul truc de la vie à être routinier et potentiellement vide de sens. NON NON NON IL Y A D’AUTRES TRUCS FAITES ATTENTION. Oui, il y a par exemple… LES ETUDES. AH ! Ca vous embauche un coin hein ? Vous y avez jamais pensé hein ? Depuis l’aube de la nuit des temps, toute l’humanité a toujours considéré les professeurs comme des figures d’autorité fascinantes, parfaites, que dis-je, divines ! Et lui il dit que ce sont des chauves qui déblatèrent des choses sans queue ni tête ? MAIS QUELLE AUDACE, QUEL REGARD, QUEL GENIE OMG Bon et après il raconte une soirée vécue par un dépressif. C’est de la merde, ya vraiment rien d’autre à en dire. Le fond comme la forme. ON VEUT DU SEXE LETZGOOOOOOO
À part ça on parle surtout des filles qu'on a vu sur le net
Et puis d'celles qu'on aimerait attraper en soirée
Car ce soir, comme tous les soirs, on va essayer de niquer
Mais surtout pas de faire l'amour, parce que l'amour, c'est pour les pédés, t'entends
Rien de bien choquant finalement
Des gars qui parlent des filles qui baisent, des filles qui baisent pour dire qu'elles baisent
La baise, on en garde souvent que des regrets, parfois des maladies
Au fond on fait ça sans plaisir, sans aucune envie
MAIS NON. Même le sexe il n’aime pas ça ce névrosé ? Incroyable ! Rolala mais qu’est ce que c’est novateur, personne n’y avait jamais pensé, et surtout pas pour les hommes. Par contre ça le turlupine pas mal notre petit puceau : niquer, faire l’amour, baiser fois 3… Ouais ouais il le fait sans envie mais ya quelque chose qui frétille pas mal sans son slip. Bon et je passe sur la masculinité toxique. Putain le gars, au lieu de faire une chanson, il a juste à acheter un vélo, changer de job et changer d’amis. Pitié aidez-le et peut-être que, qui sait, il arrêtera de nous faire chier avec sa prose à deux balles ?
C'est surtout pour ne plus penser
Ça cache des plaies à vif, mais ça c'est un secret
En vérité on est perdus, désœuvrés, désabusés, seuls comme des animaux blessés
On est tristes et nos cœurs saignent, mais on se cache derrière nos grandes gueules et nos mots durs
Entre nous on s'appelle mec, meuf, bâtard, baltringue, bitch, gouinasse, connard
Parce que sans le vouloir, les autres sont un combat permanent
Décidément docteur, on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi
Paris, Paris, Paris
Les autres sont un combat permanent… J’ai même une autre formule (que je viens d’inventer tout seul là comme ça car moi aussi je suis un putain de génie) : l’enfer c’est les autres. (Là imaginez que je fasse un beau mic drop pour que ce soit un peu stylé). Bref bravo l’artiste il vient de décrire ce qu’est la misanthropie, franchement 19/20 si c’était un exercice de 5e. Et puis même les sonorités là c’est de la daube sérieux, avant yavait quelques trucs mais bon. Désoeuvrés désabusés, ok tu les mets ensemble car ça se ressemble, mais ça n’a rien à voir en fait. Quitte à aller dans cette direction il aurait pu en trouver d’autres (désarticulés, décramponnés, démunis, dégarnis…) mais fallait atteindre la richesse de vocabulaire d’un adolescent de 14 ans, c’était un peu trop demandé pour un élève de 5e. “On est tristes et nos coeurs saignent” mais mdr “On est tristes et nos yeux pleurent” “On a chaud et notre peau transpire” “On est excités et notre bide bande” c’est bien on fait un cours d’anatomie histoire d’apprendre des choses, merci Jamy. ET ALLEZ C’EST PARTI POUR DEFONCER PARIS CAR PERSONNE NE L’AVAIT JAMAIS FAIT YEEEEEES.
Paris qui sent la carne, Paris la nécropole
Paris qui petit à petit entraîne dans sa chute des fragments de nos vies
Paris c'est tellement sain, et nous sommes des gens biens
Tellement biens qu'on est trop bien pour nos voisins
Auxquels on prête pas plus d'attention qu'à la pisse derrière la cuvette des chiottes
Parfois j'ai juste envie de hurler t'approche pas de moi, t'approche pas de moi
Me touche pas, t'approche pas de moi, t'approche pas de moi
Allez hop Paris ça pue, Paris nous tue, Paris prend des morceaux de vie, Paris ya trop d’anonymat c’est nul, et Paris rend malade dans la tête. PUTAIN PRENDS CA PARIS AHAHAHA TU FAIS MOINS LA MALIGNE LA HEIN ? Ah, on m’annonce dans l’oreillette que Paris n’en a rien à battre. On me dit aussi que si la vie à Paris ne convient pas à quelqu’un, plutôt que d’insulter des millions de gens (bah oui moi j’aime bien l’anonymat, c’est plutôt cool quand on y réfléchit, ah oui mais faut réfléchir par contre désolé gamin), on peut… Attendez mesdames et messieurs, je ne suis pas sur d’avoir tout à fait compris. On peut… déménager ? Hein ? Attendez, est-ce que quelqu’un connait ce mot ? Déménager ? Bon moi je sais pas ce que ça veut dire, comme l’auteur de cette chanson pourrie.
Docteur, Docteur, il faut que tu fasses un truc pour moi, n'importe quoi
Sinon je risque de cogner un patient, une vieille, un passant, un mioche
Et ce sera moche, ce sera vraiment moche
Docteur, Docteur, tu sais, ici c'est Paris
Ici c'est Paris, P-A-R-I-S
Et Paris, ça s'écrit P-A-R-I-S, tu crois?
Non, non, Paris ça s'écrit M-E-R-D-E
Paris ça s'écrit M-E-R-D-E, Docteur
Docteur, il faut que tu fasses un truc pour moi, n'importe quoi
Docteur, Docteur, Docteur, Docteur
Bon ca commençait à fait beaucoup de vers pour un élève de 5e, donc la dernière strophe est constituée à 75% des mots docteur, Paris et merde. On pardonne car c’est vrai, c’était beaucoup (beaucoup) trop long. Preuve supplémentaire de la fatigue : on fait rimer moche avec mioche. Elève de 5e on a dit, soyez indulgents svp.
Conclusion. Un mec se sent mal dans sa peau. Il aime pas le métro, il aime pas son travail, il aimait pas ses études, il aime pas ses amis, il aimerait pouvoir exprimer honnêtement ses sentiments et privilégier la qualité plutôt que la quantité de baise, il aime pas Paris. Une chanson de dix mille vers résumée en moins de 3 lignes, et mes 3 lignes sont mieux écrites (elles sont écrites comme un pied hein, mais ça suffit). Je propose donc comme thérapie : acheter un vélo, changer de job, trouver d’autres amis, quitter Paris. C’est marrant en plus la plupart de ces recommandations se complètent super bien. Mais en tout cas, PAS LA PEINE DE NOUS FAIRE CHIER AVEC TA DAUBE.
Dire que cette chanson est un descendant, certes difforme (c’est un euphémisme), de la Chanson du mal-aimé d'Apollinaire. On est passé de “Nageurs morts suivrons nous d’ahan / Ton cours vers d’autres nébuleuses” à “Mais bon, mais bon, faut dire aussi qu'on y rencontre des meufs / Ou plutôt des célibattantes” et autres “On est tristes et nos cœurs saignent, mais on se cache derrière nos grandes gueules”. Putain, maintenant c’est moi qui ai envie de me tirer une balle… ET SI J’EN FAISAIS UNE CHANSON ?