Critique de Sem Nostalgia par Le_sanskrit_tique
Varié, empreint de tradition (sans en être plombé) et de modernité. Joli dosage, résultat apaisant, rythmé, plaisant.
le 12 janv. 2015
Entre deux nouveautés, retour sur un disque presque passé inaperçu en 2011 et pour cause puisqu'il est sorti en 2009. Explications.
C’est donc en 2009 au Brésil que parait "Sem Nostalgia" le 4ème album de Lucas Santtana, un producteur brésilien d’une quarantaine d’années qui à lui tout seul dope la bossa nova et le son brésilien en général grâce à subtil travail de sampling et d’assemblage. Deux ans plus tard, "Sem Nostalgia" est réédité par les bonnes grâces de label anglais Um Discos, spécialisé dans les musiques brésiliennes à la marge, lui offrant du coup une visibilité plus grande. L‘occasion donc pour nous de découvrir ce jeune musicien qui réussit avec cet album à rendre hommage aux grands compositeurs de bossa nova et de tropicalism music des années 60, à travers des compostions extrêmement ludiques comme on peut s’en rendre compte à l’écoute du très dansant "Super violão mashup".
Mais Lucas Santtana n’oublie pas pour autant la douceur et la mélancolie qui ont fait le succès de Jobim et des autres en apportant au genre originel une touche de modernité grâce à une production et des arrangements électroniques de première classe.
Album presque pop dans sa démarche, "sem nostalgia" est autant le travail d’un guitariste que celui d’un as du sampleur, qui nous propose là un travail de déconstruction et de reconstruction très propre autour d’arpèges de guitares empruntés à Baden Powell, Gilberto Gil, Tom Zé et assemblés à des fields recordings et des sonorités électroniques, dans un style évocateur des chansons de João Gilberto. Brillant et intelligent. A retrouver sur Hop Blog
Créée
le 27 oct. 2016
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