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En écoutant cet album, on se dit que c'est celui que les Daft Punk auraient dû sortir au lieu de se ruiner avec le moyen Human After All, sorti la même année, tant il semble être une espèce de continuité de leur Discovery (2001). Ou plutôt une excroissance, un cancer qui s'est développé en quatre ans, c'est comme si Jackson avait pris Discovery, et qu'il lui avait balancé de l'acide à la gueule, qu'il aurait déchiqueté et réassemblé cent fois ses restes en état de décomposition, en y mélangeant des bribes d'autres albums venus de différents horizons (symphonies wagnériennes, tango, hard-rock, hip hop 90's, musique de jeu vidéo...). Les beats digestifs côtoient les nappes fantomatiques, on croirait être dans un crâne agonisant, et y écouter une musique distordue par son cerveau malade.
Ça a l'air d'être de la grosse merde, tel que je le décris, mais en fait pas du tout. La preuve, les deux types de Justice s'en sont bien inspirés pour trouver leur style. Smash est une version dalinienne de † (2007), même si certains morceaux bougent bien sa race, les beats sont mous et organiques, et on aura du mal à danser sur TV Dogs ou Headache, à moins qu'on danse vraiment très mal, mais infiniment plus riches que n'importe quelle production de Justice, Mr. Oizo, SebastiAn et d'autres de ses amis.
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