C’est la fin. Some Need It Lonely est le dernier album de cette belle cuvée 2016. À lui de clôturer ce marathon Omar Rodríguez-López en beauté. Les attentes sont fortes, le casque est vissé sur les oreilles. Sans plus de présentations, c’est parti ! (On ne va pas faire des mondanités, si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est que vous vivez l’aventure Omar 2016 à fond la caisse).
Euh… Pardon ?
On ne va pas y aller par quatre chemins : c’est le bordel complet. La cohérence est partie à l’autre bout de l’univers. Some Need It Lonely sonne comme une fade compil de face b de Cell Phone Bikini. On retrouve effectivement Teri Gender Bender au chant, encore une fois… Bien que certaines partitions de guitares s’inspirent de la musique africaine, l’album ne fait pas dans l’originalité. On pourrait même se permettre de dire que ce dernier disque traîne des pieds, sans grandes convictions.
Exercice d’improvisation.
La moitié de l’album semble être un morceau totalement improvisé par Rodríguez-López, Gender Bender et Parks. Malheureusement, c’est cette fois-ci un peu raté. La production est très pauvre et les trois musiciens peinent à nous embarquer dans leur délire. Heureusement, « Ariel » et ses inspirations latinos viennent soulager notre peine. C’est tout de même une maigre consolation…
Cette série d’album se termine comme un pet dans une baignoire. Discrètement, tout en laissant une sale odeur. À vouloir être prolifique, Omar s’est tiré une balle dans le pied. Ce disque est une expérience très particulière. Si on ne rentre pas dans le trip, tout tombe à plat. Dommage. 2/5 Omar avec des grosses lunettes, je ne peux pas faire plus !
On se retrouve dans quelques jours sur www.madafaka.fr pour le débriefing de ce projet fou, de 12 albums inégaux mais tellement excitants. À très vite