Etrangers à la répétion et pourtant les mêmes

Cela reste toujours assez peu évident de donner un avis sur un album de Modest Mouse... Cette capacité à produire un son qui d'emblée vous installe pépère dans un fauteuil de bonheur attendu à savourer la cuvée du moment - "Ah oui je les reconnais bien là !". Et pourtant ça vous dévisse le cerveau par l'innovation subtile des compos et des arrangements, voire par l'inattendu d'une expérimentation ou l'autre.

J'en suis là à cet instant précis; en fin de première écoute... avec une seule pensée cohérente : "Déjà fini ? Ah oui - 57 minutes* tout de même la galette! Bon, il ne reste plus qu'à réécouter tout cela."

Je mets un 8 pour l'instant (pour ce que ça vaut de toute façon...) mais ce pourrait être rapidement un 9 (et c'est bien un neuf finalement !).

*Comme toute bonne chose, cet album perturbe grandement la perception du temps... A moins qu'il n'agisse tout simplement sur la trame de ce dernier. J'ai l'impression de n'avoir écouté qu'une quinzaine de minutes de musique tout en sachant pertinemment qu'il y a bien plus de matière sonore, dans cette écoute, que pour tenir dans 57 petites minutes...