Présent dans ma vinylothèque un peu par hasard, je réécoute cet album de standards chanté par un groupe figurant parmi les standards du genre.
Le GGQ, ce zombie
Leur premier concert date de 1939, en 2012, ils faisaient encore des tournées. Autant vous dire que ceux de 2012 ne sont pas ceux de 1939. Mais ce n'est pas grave, c'est devenu une licence qui permet à des chanteurs de gospel de haut niveau de gagner leur vie de leur passion grâce à une
label.
De quoi parlons-nous ?
Mais de gospel, bien sûr, ou de negro-spiritual. Oui, on peut encore dire negro-spiritual. Grosso modo, de la musique religieuse en provenance des noirs évangélistes. Jamais très loin de la soul, jamais très loin du blues. Mais avec clairement une emphase sur la voix, les vocalises et les harmonies. Une chorale, quoi. Les instruments de musique n'étant pas interdits. Mais ça coûte plus cher. Précisément, d'abord est arrivé le NS, ensuite le gospel.
La messe, cette coolerie
Il est clair que si on m'avait emmené à la messe écouté cette musique dans ma jeunesse, j'aurais passé des dimanches matins un peu moins moroses. Au lieu de ça, on allait écouter les tristitudes catholiques. Du coup, je suis devenu agnostique, tendance athée. A quoi ça tient !
Cet album reprend donc des classiques du genre, chanté par la rolls du gospel, sans doute. Ca accompagne gentiment mon dimanche matin. Et je me dis que je n'aurai jamais ce niveau dans ma chorale. En même temps, faudrait que je bosse un peu plus.