On pourrait comparer Tristwood au fruit d'une copulation sauvage entre Behemoth et The Berzerker, les bonnes fées ayant de plus balancé dans le berceau du bambin un synthé et un bouquin d'égyptologie. De papa Behemoth (période « Demigod », précisons-le), notre joyau bambin a la force de frappe, l'aspect martial, la précision chirurgicale, la majorité des lignes vocales, et un je ne sais quoi d'inspiration black metal. De maman Berzerker, Tristwood a les rythmiques échevelées, la coloration indus (foncée la couleur hein !), la boîte à rythmes (aïe !) et cette alliance paradoxale d'une certaine folie avec une froideur certaine. Au final, on reste sur l'impression d'un album très efficace qui distribue généreusement les mandales… mais qui finit par lasser.