A l’écoute de certains titres, on jurerait que ce disque est sorti au début des années 2000. On y trouve des réminiscences lounge de Kruder & Dorfmeister (Animal Farm) ou de Cinématic Orchestra (Ceramic People). On y trouve aussi des vagues synthétiques et répétitives à la manière des vieux disques de Klaus Schulz (The Invention Mother), mais aussi des plans connotés ambient jazz, pas très loin des albums de Biosphere… bref, cet album est un vrai juke-box de musique électronique dédiée au repos et à la tranquillité.
Car tout dans The Gamble nous invite à la rêverie. On est presque en apesanteur pendant 42 minutes. On se laisse littéralement porter par cette musique très confortable sans que l’on ait envie à de bouger le moindre orteil. Irradiant ses douces sonorités avec ses nappes atmosphériques, ses beats légers et ses ambiances cinématographiques dignes d’un vieux film de SF, l’album nous enveloppe tout entier.
Disque de voyage, mais surtout travail de recomposition minutieux, ce projet est l’incroyable aboutissement d’un travail entamé il y plus de 25 ans par trois gamins passionnés de son et qui délivrent aujourd’hui une production forcément pleine de nostalgie pour ceux qui l’ont composée. Pour l’auditeur, c’est juste un pur moment de bonheur musical. A retrouver sur Benzine