Crise d'enthousiasme musical numéro je sais même plus
Je savais déjà, depuis Present Picaresque, que The Decemberists excellaient à raconter des histoires (prenez la chanson The Mariner's revenge song qui ne s'arrêtera pas avant que le héros de la chanson n'ait effectivement accompli sa vengeance - pour les Decemberists, 50 ans durent 8 minutes) mais je ne m'attendais pas à un album d'une telle ampleur.
Ce joli groupe folk se met à faire des riffs de stone rock complètement furieux, t'es là en train de jubiler ta race, déjà, et tout à coup, y'a le personnage de Margaret qui pose sa voix haut perchée et susurrant "My one truuuuue love" et tu te dis mais mon dieu mon dieu mon dieu j'ai rencontré l'éternité ou quoi ?
C'est particulièrement beau sur A Bower Scene et Won't want for love, deux chansons qui se suivent et se complètent.
En vérité, il faut écouter tout l'album, et, me concernant, laisser tomber ce un tic, que certains de mes amis musicomanes qualifient de défaut, celui ne conserver que les morceaux qui me bouleversent et balancer le reste sans scrupules.
Hazard of Love est un foutu Opéra Rock, c'est l'histoire de Margaret, en gros elle se transforme en animal, et son amant vient la sauver, mais bien sur ça finit mal et tout et tout et voilà purée pendant ce temps là on a des comédies musicales de merde sur Adam et Eve.
C'est Epique.
On peut voir ça sur scène quelque part ? Ha ben non, fatalement, je suis toujours en retard putain.