On est dimanche après-midi, il pleut, votre femme vous a quitté et est partie avec les chats, vous devez remplir votre déclaration d’impôts et il n’y a plus de bière dans le frigo(*). Le moment idéal pour écouter The Judas Table, le dernier album d’Antimatter.
Un temps qualifié de « groupe le plus triste du monde » – ce qui est un peu exagéré, quand on a connu les années 1980 – les Britanniques d’Antimatter proposent une musique sombre, entre rock alternatif et rock progressif, avec beaucoup de guitare acoustique et d’accords mineurs.
The Judas Table, qui est leur sixième album, reprend assez fidèlement les recettes du groupe sur dix pistes, durant entre trois et sept minutes. L’album dure environ cinquante-six minutes au total, avec un rythme lent.
Fondamentalement, en lisant ce que j’avais écrit il y a trois ans sur leur précédent album, Fear of a Unique Identity, je pourrais reprendre cette ancienne chronique à peu près texto pour parler de The Judas Table: c’est mélancolique, mais beau, mais mélancolique.
Antimatter maîtrise à merveille son style, mais c’est un style qui n’est somme toute pas très varié et qui, malgré une élégance certaine, finit par lasser l’auditeur. The Judas Table est un album qui a ses charmes, mais que je ne recommanderais qu’aux vrais amateurs de mélancolie musicale à haute dose.
(*) Situation qui n’est pas inspirée de faits réels. Je précise.