Descente inexorable

Quatre ans se sont écoulés depuis "Catch Without Arms", et voici le résultat : "The Pariah, the Parrot, the Delusion". Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cet album suit l'orientation des 3 précédents, pour sortir peu à peu d'un rock alternatif expérimental explosif, vers un rock beaucoup plus classique. Beaucoup trop classique. Empruntant même parfois des sons et des concepts du monde de l’électronique. C'est un choix que je regrette profondément !

J'ai tout de même écouter l'album 2 fois en entier, sans m'arrêter, ni sauter les chansons. Mais le constat est là : je ne retrouve pas mon plaisir d'écoute. Je l'ai redouté, je l'ai entre les mains...

La piste d'introduction, "Pariah" ne m'emballe pas (avec des gamins qui chantent faux, bon sang), je n'y trouve rien de particulier. Puis arrive "Ireland", qui est pour moi est déjà difficile à encaisser, tant j'ai l'impression d'écouter de la soupe. La suite évolue peu. Certaines pistes se laissent écouter, mais dans l'ensemble, rien de transcendant. C'est mou, pas très intéressant, pas franchement original, et je m'ennuie assez...

Je dois reconnaitre quelques facteurs positifs, toutefois : on constate le retour du batteur, avec sa rapidité et sa précision, ainsi que la présence des pistes intermédiaires, que j'ai regretté sur "Catch Without Arms". Parfois chantées, pourquoi pas... Malheureusement, j'entrevois trop de défauts (parfaitement subjectifs, j'en conviens) pour apprécier pleinement cet album. Je n'y reviendrai pas... Deux ans plus tard, arrivera "Chuckles and Mr. Squeezy", et... bah, vous verrez bien !

• Piste principale : Down to the Cellar, à la rigueur...


• Album proche : Chuckles and Mr. Squeezy


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