The Payback , est un double album (son second en studio) de 1973 de James Brown . Il était initialement prévu en OST du film de Larry Cohen , Hell Up In Harlem . Dans la même année , Brown avait déjà signé deux bandes sons . L'une , par Larry Cohen avec Black Caesar , et l'autre , pour le réalisateur Gordon Douglas au film Slaughter's Big Rip-Off . Cohen réclame une troisième OST à Brown , pour la suite de son film Black Caesar (Hell Up In Harlem) . Celui-ci s'exécute en aout 73 en studio . Un des musiciens de Brown , apporte la bande aux producteurs du film , est rejette la bande prétextant : " avec Brown, c'est toujours les mêmes merde qu'il nous refourgue !". Évidemment , ça n'a pas été dit comme ça , c'est moi qui le traduit comme cela au lieu de : " ... nous resserrent ses vieux standards ..." , ce qui n'est pas entièrement faux , tout en les modernisant ,dans l'ère de l'époque de 73 . Le pire , ce sera le rejet définitif du réalisateur qui lâche un "Pas assez funky , pas assez James Brown." , SOB! Finalement , c'est à Edwin Starr, que sera confié la bande son . Pas revanchard (mon œil) , Brown sortira ce disque , et le rebaptisera The Payback , qui sortira dans les bacs , en décembre 73 . Cet album , fera suite à deux autres disques , qui auront pour terme une thématique : "La Haine" , tiens! Vous l'aurez compris, Brown s'attaque à une trilogie . Et le premier épisode , commence avec la vengeance , ce sera "The Payback" . Petit retour en arrière . Nous sommes en juin 73 , Brown reçoit un coup de fil dans sa maison d'Augusta , d'un Disc-Jockey qui lui annonce une terrible nouvelle . Son fils aîné Teddy Brown, vient de se tuer dans un accident de voiture , dans une campagne au - dessus de New York . Teddy , ne conduisait pas , il était passager . Le conducteur, s'était endormi . Brown , prendra son Jet, se rendant à New York . L'état de Brown est tel , que les médecins refusent de le laisser identifier. Au lendemain , Brown n'annule pas un concert , qu'il donnera à Colombus. Par la suite, il enchaine une tournée , pour ne pas perdre sa santé mentale. Et voila qu'arrive les impôts , qui lui réclame la modique somme de 4.5 millions de dollars . Trois fois rien (Hein t'es sérieux Gn ? Rien , par rapport à la mort de son fils.) . En sept ans , Brown , perdra tout. Stations de radio ,chaine de soul food ,et son avion personnel y passera , en 1980 . Polydor , sa maison de disque , refusera de payer la facture d'entretien . artistiquement , nous sommes dans une vague d'Amérique noire , qui vit au rythme des films de Blaxpoitation . Et les artistes du moment , sont de légions comme , Curtis Mayfield - Superfly , voir Willy Hutch -Foxy Brown. C'est la que Brown intervient , naturellement , avec ses BO . Elles permettent de découvrir Brown , chantant le blues violents ou revisitant ses vieux titres (on y revient avec : " ...ce qui n'est pas entièrement faux... " .) en mode Latino ou instrumentale . Puis arrive l'épisode ou Larry Cohen , demandant à Brown de lui resigner une BO, que je vous déjà conté au plus haut de ma ligne... C'est donc sous cette vengeance amer et sévère ,que Brown , envoie du lourd dans ce double Lp. On peut lire au recto de la pochette de cet album cette inscription ,en haut du chapeau de Brown: " We Got A Rigth To The Three" - "Nous avons droit à l'arbre de vie". Et au recto : "Hard And Far" - "Dure Et Equitable." ." Voila en gros , ce que nous raconte la trilogie "La Haine" , tout en ajoutant , les problèmes qui le préoccupe comme , des toxicos dealers qui se déroule dans les milieux urbains, les problèmes de ghettoïsation comme la chanson Mind Power , en est l'exemple . Je vous invite à écoutez un des moments fort de ce double album , "Time Is Running Out Fast" .Un tribal de huit minutes de folie swing et africaine ou Brown , s'exprime uniquement par onomatopées , c'est purement génial . Dans ce disque , les limites du funk sont repoussés , cadencé dans un groove télépathique avec ses musiciens d'élite. les deux albums , sortiront dans le cours de l'année 74 ... To be Continued