Magnum est un peu au rock mélodique/AOR ce qu'est Axel Rudi Pell au Heavy Metal, on sait exactement ce qu'apportera un nouvel album: une jolie pochette (depuis quelques albums), un chant classieux, de belles guitares fluides et mélodiques, des claviers classieux et de bons morceaux accrocheurs offrant une prise de risque minimale. La différence entre un bon et un mauvais album se joue sur des détails infimes en matière d'inspiration et d'efficacité. Si le groupe a réussi à flirter avec l'excellence avec Princess Alice And The Broken Arrow (2007) et On The Thirteen Day (2012), avec ses sorties agendées tous les 2 ans, la formule devient un poil lassante et ce 21ème album studio du groupe se situe dans la moyenne. Il n'y a rien à reprocher sur la forme c'est classe et bien foutu, mais l'album n'arrive pas à donner le frisson des grands albums du groupe, The Serpent Rings manque de tension dramatique et d'énergie pour me contenter totalement même s'il offre ses bons moments et qu'il difficile d'en dire du mal tant il s'écoute tout seul. Dans la moyenne quoi...
Créée
le 18 mars 2020
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