Frederick Galiay - Time Elleipsis
Les rituels de fin d’année peuvent parfois réserver de (bonnes) surprises. Les lecteurs de jazz Magazine se souviennent sans doute d’un encart paru au début de l’année dernière annonçant la mort du label « Ayler Records ». Faute de moyens, Stéphane Berland qui est à la Manœuvre avait annoncé en effet la fin d’une belle histoire, commencée en 2009 avec la reprise en main du label suédois qui avait été créé en 2000…
Ce n’était pas un label de free-jazz anecdotique, après dix-neuf années d’existence il disposait de près d’une centaine de références, la plupart en Cd, double Cd ou fichiers téléchargeables, il y a même le coffret 5 Cds de Jimmy Lyons sorti en 2003 qui à lui seul vaut le détour. Dire que je j’aime ce label c’est peu, je possède plus de cinquante Cds rangés sous le sigle "Ayler records" dans ma Cdthèque…
Et voici que, lundi dernier (le 30) je reçois un mail de bons vœux de la part du label, annonçant la parution d’un nouvel album ! Ni une, ni deux, je fais une commande de suite… Le colis arrive dès le 2 janvier dans la boîte et je l’écoute en écrivant ces mots…
L’album de Frederick Galiay n’est pas qu’un album de free jazz, le saxophone baryton d’Antoine Viard, la guitare de Jean-Sébastien Mariage et la basse de Frédéric Galiay sont électrifiés, Julien Boudart est au synthé et la batterie et les percus de Sébastien Brun & Franck Vaillant sont branchées égalemet: Place à l’électro, au noise et à l’ambient. Le drone s’invite dans le free, indiquant qu' « Albert Ayler Records » semble vouloir se tourner vers les musiques plus actuelles et bifurquer vers les musiques mutantes, qu’il en soit ainsi, cet album est plein de promesses…