Après le succès de "Something You Might Like", Puggy s'apprête à conquérir le monde avec son excellent "To Win The World".
Souvenez-vous du tube "When You Know" déferlant sur les ondes radiophoniques il y a un peu plus de trois ans et du groupe qui en été l'auteur : Puggy. Depuis le succès de leur second album "Something You Might Like" (2010) le groupe a continué à nous charmer avec sa musique entre pop et rock acoustique et revient avec "To Win The World", disponible depuis le 8 avril. On vous fait part de nos impressions sur ce nouvel opus.
Formé en 2005 en Belgique suite à la rencontre du chanteur et guitariste anglais Matthew Irons et du bassiste français Romain Descampe, qui lui présentera plus tard le batteur suédois Egil Ziggy Franzén dit Ziggy, Puggy se déclare dès lors comme un groupe belge. Ils ont pu frôler les planches de nombreuses scènes et festivals européens dont on peut retenir le Reading and Leeds Festival, et ce alors qu'ils n'en sont encore qu'à leurs premiers essais avec l'album "Dubois Died Today" (2007) mais aussi Les Ardentes ou Les Francofolies de La Rochelle. Ils se sont également produits en premières parties des Smashing Pumpkins, Deep Purple et Incubus ces dernières années et nous montre encore aujourd'hui qu'ils ne sont pas prêt à s'arrêter.
Alors que l'on connaissait Puggy pour sa détonante réussite d'une pop rock aux guitares acoustiques suite à "Something You Might Like" le trio nous revient avec ce troisième album, "To Win The World" aux couleurs electro-pop mêlant synthétiseur et guitare sans pour autant en faire de trop.
Titre éponyme, "To Win The World" qui a également servi de premier single ouvre la danse sur un rythme enjoué. Immédiatement l'electro prend son envole au gré du synthétiseur sans pour autant s'éloigner de l'univers du groupe, ce qui n'est pas pour nous déplaire. L'electro se montre alors plus que présente dans cet album avec les titres "Love The Feeling", "Give Us What We Want" ou "Goes Like This". "Ready or Not" laisse place à de belles envolées de la voix de Matthew sur le refrain se mêlant bien avec ce morceau à la rythmique joué au synthétiseur tel une balade suivit par des claquements de doigts qui, comme bien souvent chez Puggy entraîne la présence de chœurs qui ne nous laisse pas indifférents. Second single, "Last Day On Earth (something small)" aborde des jolis arpèges à la guitare avant d'accentuer le morceau comme ils ont l'habitude de le faire par le biais de la batterie et des chœurs. Une fois encore c'est une musique dansante qui se fait entendre. Et même si les guitares peuvent paraître délaissées, elles sonnent tout de même comme un rappel sur quelques titres dont "Someone Makes No Sound" et "Everyone learns to forget" avec leurs allures de balades aux accents folk. Cette dernière prend un peu plus d'ampleur au rythme des chœurs et de la batterie en milieu de morceau. On notera également ce pont musical en piano/voix accrochant l'auditeur avant de retrouver une guitare en arpège comme on les aime avec Puggy. "Stop Me" quant à lui nous transporte vers une folk rock que l'on est loin de regretter que ce soit dans le timbre de voix de Matthew ou musicalement. Il se distingue d'ailleurs des autres titres grâce à cette guitare repérable dès les premières notes, apportant à l'album ce que l'on retrouvait dans le contenu de "Something You Might Like" Autant vous dire que ce n'est pas pour nous déplaire. C'est avec légèreté que se conclu l'album avec "Happy", douce balade au piano à laquelle s'ajoute quelques chœurs et des bruits reconnaissable comme étant ceux d'un clavier d'ordinateur.
Entre balades et electro-pop, Puggy assure son succès avec ce troisième album. Mais nous n'en démordrons pas, les synthétiseurs ayant gagné une trop forte place dans leur conception musicale, le groupe s'éloigne de ce qu'il nous avait proposé en 2010 même si d'excellents titres se distinguent bien des autres, laissant à chacun le droit d'apprécier "To Win The World".
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.