Cette chronique est la septième d'une série basée sur une recommandation d'album que je fais chaque mois. Je demande à qui le désire de me fournir deux mots qui lui ont été inspirés à l'écoute de l'album sélectionné. Avec les mots récoltés (mis ici en gras), je rédige un ticket qui, je l'espère, rends honneur à l'album choisi et surtout qu'il vous donnera l'envie de l'écouter.
Ce lendemain de réveillon pourrait bien vous faire passer d'un état de mollitude à celui de plénitude. Ainsi donc, ferez vous partie de ceux qui se laissent emporter par les berceuses de Stephan Micus, lesquelles vous feront peut-être basculer subtilement de l'apaisement à l'envoûtement ?
Si vous n'êtes toujours pas convaincu, notre ami Epitaph vous propose ici une bafouille qui pourrais achever votre opinion avant ou même après l'écoute : "Dans un monde où il faut toujours faire plus grand, allez plus haut, encore faire plus de guerre et bien Stephan Micus lui il s’en fout, il minimaliste, il compacte, il voyage. Dans un monde où on cherche toujours plus de sons, toujours plus de riffs, toujours plus de trucs alambiqués et bien Stephan Micus lui il s’en fout, il se balade autour du monde et nous ramène des tas d’instruments plus insolites les uns que les autres, qui donnent une couleur ethnique différente à chacun de ses titres. Des textes ? Pourquoi faire ? Stephan invente son propre langage. Alors l’album est apaisant, salutaire. Déjoue tous nos codes musicaux. Je ne veux pas dire que c‘est méditatif, mais on atteint une certaine plénitude en écoutant l’album. Parce que ce sont des berceuses que nous chante Stephan, un album pour la nuit et pour ceux qui ont gardé leur âme d'enfant."
Est-il nécessaire d'ajouter que Micus, soit dit en passant, est l'anagramme de Music ?
Epitaph (berceuses, plénitude) - Jean G55 (envoûtant, apaisant) - ZutuX (mollitude)