Charles Pennequin et Jean‐François Pauvros - Tué Mon Amour (2008)
Je ne connaissais pas Charles Pennequin avant l’écoute de cet album, c’est Jean-François Pauvros qui m’a emmené vers lui. J’aime le son de la guitare de Jean-François, elle m’embarque facilement et je n’ai pas de mal à la suivre, à tracer le chemin en sa compagnie et l’exubérance qu’elle charrie parfois me va bien, son déchirement, son cri, son énergie qui souvent font reculer les limites, tout cela est facile pour moi, mais là…
Pennequin est poète, de l’instant, de l’urgence, de l’enfance, d’une certaine naïveté mais de monstruosité aussi, enfin elle apparaît sous ses mots, qui dissèquent, creusent et disent, racontent avec précipitation, outrance. Il est dans la tension, et ça emporte et secoue, on aime et on déteste en même temps, ça fascine également. C’est décalé avec de l’humour de temps en temps. Bref, ça vaut vraiment le coup, de prendre le temps de poser les valises pour écouter ce drôle de conteur de notre monde intérieur…