Where You Go I Go Too par Crocodile
Il y a quelque chose de magique dans "Where you go i go too" de Lindstrom.
Trois morceaux, presque 1h de space-disco totalement folle, mouvante, de la mélodie comme si elle dégoulinait.
Je pourrais dire que ça rappelle Moroder, la nostalgie d'instants jamais vécus, des cols roulés et des cuisines en formica, du mobilier scandinave des 50's. Je pourrais aussi dire que ça me rappelle Royksopp, le soleil qui se couche en été, des balades à vélo. A moins qu'il ne soit question du présent, de la nuit, de ce verre que je tiens à la main. Les arpèges cristallisent cet instant qui s'est sciemment perdu entre le passé et le futur, et je suis là, face aux potentialités de l'existence.
Sur "the long way home" je me rends compte qu'écouter Lindstrom c'est être déjà un peu à la maison.
Le rideau se ferme, Lindstrom c'est beau.