White Devil Armory par Ludovic Craft
Overkill, une valeur sûre.
Oui, l’accroche est nulle mais ça sonne bien. A quelques albums près (2-3, une broutille sur une carrière jalonnée de 18 albums studios), le groupe nous propose toujours un thrash de qualité depuis plus de 30 ans maintenant.
Hormis l’excellent I Hear Black, plus heavy que les autres, la recette ne change pas d’un iota: basse vrombissante accompagnée de plan batterie doublée-pétaradée, le tout nappé généreusement de chant écorché, de riffs d’acier, d’hymnes scandés et de solos acérés.
White Devil Armory témoigne donc de cette fidélité infaillible et donc d’un amour sincère: celui de sa musique mais aussi de son public.
Voilà l’impression que donne l’album, quoi que l’on fasse, le groupe ne faillira pas, ils ont la foi les mecs: ce sont les messagers du dieu thrash, les adorateurs du riff ultime, les empêcheurs de rester sur place… Respect.