L'album aligne les clichés screamo (avec notamment une voix criarde insupportable), entre-coupés par des passages post-rock d'une extrême banalité, véhiculant constamment le même sentiment de mélancolie, et tombant toujours dans le mélodramatique.
Dans l'ensemble on dirait une sorte de sous-Amanda Woodward en moins rock et plus larmoyant. Les paroles en français ne me posent d'habitude pas de problème (par exemple avec le groupe susnommé) mais ici je trouve qu'elles ont tendance à rendre ridicules les compositions. M'enfin comme je disais, la voix n'aide pas, et c'est aussi peut-être l'effet du déjà-entendu...