Difficile de passer derrière l’excellent Roman Lips. Omar ne se démonte pas et attaque ce troisième album avec l’un de ses meilleurs morceaux depuis un bon bout de temps : « Burning Those Bridges ». Très Bosnian Rainbows dans l’âme, ce titre possède une production aux petits oignons. De quoi mettre en avant les exercices vocaux atypiques de Teri Gender Bender. « Nowhere Slides » vaut également le détour avec un riff de guitare imparable et un Deantoni Parks toujours aussi en forme derrière ses fûts. Zen Thrills pourrait ressembler à un deuxième album de Bosnian Rainbows, mais sa deuxième moité, plus expérimentale, nous ferait mentir. Chaleureusement bien en dessous du reste, cet aspect plus psychédélique semble combler le vide. Les morceaux sont ni surprenants, nu réussis. Dommage…
La cuvée 2017 d'Omar Rodriguez-Lopez ici.