Kaleo, c'est ce genre de groupe que tu découvres par total hasard en scrutant les line up des festivals, et pour qui tu tombes instantanément amoureux.
D'abord, il y a cette voix à mi-chemin parfait entre Aloe Blacc et Hozier. Le genre de truc soul qui fait du bien, qui est chaleureux et puissant à la fois. Qui peut passer du calme de la ballade à la force d'une chanson totalement rock. Chaque morceau est une invitation au voyage et est une nouvelle découverte.
Et puis, il y a ces musiques. Ces rythmes comme sur Way Down We Go, qui est peut être tout simple, mais qui fait toute la force du morceau. On y ajoute des guitares et un pianos pour donner du volume à tout. Ça paraît d'un classique dit comme ça, mais ça donne une énergie généreuse et prenante.
Ce qui marque le plus sur cet album, c'est probablement la possibilité qu'a le groupe à passer de la ballade, à l'image de Broken Bones, qui rappelle une certaine ambiance à la Django Unchained, au gros morceau rock qui te prend et t'emmène loin comme Glass House. Et ce morceau totalement inclassable qu'est Vor í Vaglaskógi, interprété en islandais, mystérieux et accessible à la fois.
Un régal à écouter et réécouter.