Face à l'incroyable production musicale que le monde nous offre, des choix sont à faire. Et choisir, c'est grisant et frustrant. Et de surcroît, cette offre musicale est accessible à bas coût (entre les médiathèques que nous offre la France et les plate-formes de streaming musicale à la qualité en amélioration constate, on peut écouter presque autant de musique qu'on veut pour pas cher).
Mais je m'égare. Parfois, les choix me sont imposés par des tiers. Si j'en suis arrivé à écouter cet album, c'est grâce à la superbe chronique Face B (regroupées dans un premier ouvrage) qui paraît trimestriellement dans la Revue Dessinée (que je recommande également à tous). Je ne vais d'ailleurs pas tarder à en faire une liste.
Mais je m'égare. Le concept de Face B, c'est de nous présenter des musiciens qui ont, par leur vie et leurs choix musicaux, mais surtout par leur indépendance souvent maladive, choisi de détonner dans ce milieu.
Et ce n'est pas tant les Cramps qui sont dans cette liste que Poison Ivy (que l'on voit d'ailleurs sur la pochette en tenue particulièrement sobre). Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Poison Ivy n'est pas la chanteuse mais la guitariste (que la guitare soit à 4 ou 6 cordes, pour ne parler que des plus usitées).
Bon, au final, l'album cherche à relier le rock d'Elvis (ou de Chuck, ou de Bill) avec le punk. On entend bien ce lien. C'est sans doute intéressant d'un point de vue documentaire. Mais bon...