Critique de A Farewell to Kings par aldorlesage
dsl anaon, je n'y arrive toujours pas
Par
le 11 août 2014
Après 2112, Rush enchaine avec un excellent album.
Les ambitions sont peut être légèrement revues à la baisse en terme de chansons épiques (pas de chansons de 20 minutes, mais tout de même deux titres qui pointent à plus de 10 minutes), mais cet album voit Rush expérimenter un peu plus dans le champ sonore, avec notamment l'ajout de synthétiseurs dans certaines chansons.
L'album commence avec "a farewell to king": petite intro à la guitare sèche, suivi de riffs bien hard rock avec des rythmes irréguliers, break de basse, solo de guitare. Bref tout y passe c'est la démonstration.
La face A continue et se termine avec le titre phare de l'album: Xanadu. La chanson commence avec des sons lugubre, ca fait un peu marécageux. des sons de guitare, puis de cloche. Puis le premier riff intervient après 2 minutes d'ambiance. après ça s'enchaine, comme un roller-coaster, alternant passages enlevés, et d'autres plus atmosphériques. On retrouve les paysages épiques de 2112! (au passage je trouve que Steven Wilson s'en bien inspiré de ce titre pour sa chanson 3 years older!). Bref un grand titre.
La face B recommence avec "Closer to the heart", une chanson plus pop, à la fois dans le thème et le format. Jolie chanson mais c'est pas sur ce registre qu'on attend Rush, même si elle donne un contraste intéressant avec les autres chansons.
"Cinderella man": le refrain doux et mélodique contraste avec le couplet plus rythmé et énergique, les riffs rappellent parfois ceux de 2112. Le break est fun, un peu funky et psychédélique à la fois.
"Madrigal" , troisième chanson "classique" de cette face B, commence par une petite mélodie au synthé. Comme son nom l'indique, ça "ressemble" à une chanson du moyen-âge... C'est la plus douce de l'album.
L'album se finit avec un autre titre épique: "Cygnus X-1". Encore une fois l'intro est très étrange, avec des sons futuristes (enfin retro futuristes quand on réécoute au 21e siècle :D). Puis au loin on entend une basse qui se rapproche doucement. Puis la batterie l'accompagne. Enfin la guitare arrive, les trois instruments jouent presque à l'unisson. Enfin la chanson part de manière frénétique, avec changements de riffs, de rythmes! D'ailleurs les changements incessant font que la chanson peut être difficile à assimiler. A noter le sublime break, qui enchaine superbe atmosphère puis déferlement cosmique!
Avec cet album, rush continue de prouver que ce sont trois grands musiciens. D'ailleurs, difficile de dire quel instrument domine tant chaque musicien à sa chance de briller dans chaque morceau (notamment, quel bonheur d'entendre une basse autant mise en avant)!
Créée
le 31 déc. 2016
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