C'est comme Pantha Du Prince mais en moins bien.
Ca fait trop longtemps que je manque à mes devoirs de membres du Critiklub, la faute à une baisse de motivation généralisée propre à une accumulation de choses assez nulles. Je me suis promis de remonter en selle mais bon rien n'y fait, il faut un déclencheur.
Alors cet album il tombe bien je lisait La Mouche sur le canapé de Mr Shuffle et A Forest a commencé à résonner dans l'appartement. La première chose que l'on fait en écoutant cet album, c'est l'oublier. C'est mou sans être émoustillant, c'est lent sans être langoureux et c'est long mais ça c'est le genre qui veut ça. Ça m'a rappelé la période 2008-2010 où je n'écoutais que de la techno minimale (et du krautrock), mon oreille n'était donc pas surprise mais s'est tout de même ennuyée.
Comme dans "Ocean Songs", on a bien du mal à comprendre le rapport de la musique avec le titre, et, au contraire de l'album de Dirty Three, ici Christian Loffler n'évoque rien. Entre 2008 et 2010, j'ai souvent entendu des "ça à l'air bien mais c'est vide", ce qui me vexait beaucoup car je voyais beaucoup de choses dans la techno minimale.
Ici c'est la réalité, c'est de la musique emballée sous vide qui n'évoque rien. Alors peut être que j'ai perdu mon oreille minimale (ce qui est possible), mais je me suis ennuyé ferme.
Ca m'a juste donné envie de réécouter Pantha Du Prince (This Bliss).