Points forts :
Écriture et authenticité : Zoxea se distingue par sa plume sincère et une grande maturité dans son écriture. Il aborde des thèmes personnels tels que son parcours, ses origines et ses luttes dans des morceaux comme "A mon tour d'briller" ou "La pression". Ce qui frappe, c'est la manière dont il parvient à rester fidèle à son style tout en intégrant des réflexions plus introspectives.
Production et musicalité : Zoxea, qui participe lui-même à la production de plusieurs titres, propose une ambiance fidèle au son des années 90. Les beats sont influencés par le boom bap classique avec des samples soigneusement sélectionnés, contribuant à une atmosphère à la fois mélancolique et percutante. "Rap, musique que j’aime" et "La ruée vers le roro" sont des exemples de titres où la qualité de la production est mise en avant.
Collaborations : L’album bénéficie de la présence de plusieurs artistes phares du rap français, tels que Busta Flex, Kool Shen, ou encore Lord Kossity, qui apportent leur touche personnelle tout en s’adaptant parfaitement à l’univers de Zoxea. Ces collaborations renforcent la richesse de l’album et permettent de varier les ambiances.
Thèmes abordés : Zoxea se montre à la fois personnel et engagé. Il aborde des questions sociales, ses réflexions sur la société, la place des minorités et la quête de reconnaissance dans des morceaux comme "Contrôle" ou "Chacun sa voie". Ces thématiques confèrent une profondeur à l’album tout en conservant une dimension accessible et relatable pour beaucoup de jeunes de l’époque.
Points faibles :
Manque de variété musicale : Bien que la cohérence sonore soit l'une des forces de l'album, certains pourraient reprocher une certaine monotonie dans les productions. Les instrumentaux, majoritairement orientés boom bap, manquent parfois d'audace et de renouvellement au fil des titres, ce qui peut donner un effet de répétition.
Longueur de l'album : L’album contient 15 titres (en comptant la ghost track), ce qui, pour certains auditeurs, peut sembler long. Tous les morceaux ne sont pas aussi marquants, et quelques-uns pourraient être perçus comme des "fillers", n’apportant pas toujours quelque chose de nouveau par rapport aux autres titres.
Source : lerapcetaitmieuxavant.fr