Retranché dans un café de Rio de Janeiro, comme une bouffée d'air au milieu des tours de béton. Entendre les cœurs en chœur qui s'affolent et savourer le paradoxe d'être apaisé. Dans l'allégresse et l'oubli, il arrive d'interpeller du regard et de s'enfoncer dans les bavardages des corps qui dansent.
Jorge délivre la ville de sa folie carnavalesque et touristique pour lui permettre d'envisager les recoins de son intimité. On est bien dans ce café, vraiment bien, à déguster ce cocktail qui chamaille et taquine. C'est une sagesse bienvenue face à l'exubérance de l'exotisme, ou comment faire fi de la fausse promesse d'authenticité et accepter de recevoir les plus simples rayons d'honnêteté.
Où sont passées nos guinguettes ?