... Oui, encore un ! Si les deux premiers albums de Big Star ont été réhabilités avec le temps, combien d'autres groupes sont tombés dans les oubliettes ? Et pourtant cette mouvance musicale, inspirée de la rugosité musicale de l'époque et du traumatisme de la séparation des Beatles, a apporté des pépites inégalées.
Michael Brown est l'un des protagonistes de cette aventure de courte durée, lui qui a déjà écrit quelques chansons mémorables avec the Left Banke et Montage. Avec Ian Lloyd, l'alchimie est parfaite, louvoyant entre rock nerveux sur "Believe Me" (et un jeu de guitare dantesque signé Steve Love) et balade pop sur le magnifique "Love is in Motion", digne de ces fichus scarabées qui ont laissé orphelins tout un pan de musiciens.
A noter, en plus de deux instrumentaux plutôt anecdotiques, un morceau final qui détonne sur le reste de l'album : le funky "Brother Louie", chanson anti-raciste par excellence et reprise du groupe Hot Chocolate. Il sera n°1 au Billboard Hot 100 durant 2 semaines : Cela peut paraitre incroyable, mais qui s'en souvient aujourd'hui...